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À la base, je m’orientais vers des études pour devenir pharmacienne. Lors d’une journée portes ouvertes à la faculté de pharmacie, j’ai découvert qu’il existait de nombreuses autres formations dans le milieu de la santé. C’est ainsi que j’ai entendu parler d’un IUP (institut universitaire professionnalisé) qui proposait toutes les formations du domaine de la santé hors médecine et pharmacie. Au final, j’ai mis de côté les études de pharmacie, et je me suis directement orientée dans ce cursus, qui m’a mené jusqu’à un Master 2 - Gestion des risques en milieu sanitaire. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé comme responsable qualité en région parisienne pendant sept ans avant d’arriver à l'HPEL où j’occupe mon poste depuis maintenant sept ans.

Il faut de la rigueur, mais beaucoup de curiosité et d’adaptabilité. Je parle de curiosité car il faut aller au-delà de la méthode pure en essayant de comprendre comment les équipes et les professionnels travaillent pour ensuite passer à une démarche qualité. Il faut s’intéresser à leurs contraintes, leur quotidien. Chaque RAQ a sa vision, mais pour moi, après quinze ans d’expérience, je me rends compte que nous aurons beau trouver la source du problème, si nous n’essayons pas de comprendre le fonctionnement, nous ne pourrons jamais apporter des axes d’amélioration. Nous devons en effet être force de proposition, aider les professionnels à trouver des solutions, mais sans pour autant leur imposer une méthode qu’ils ne pourront pas appliquer.

Sans le moindre doute, c’est la visite de certification qualité qui aura lieu la première semaine de décembre. Les attendus sont assez élevés, mais nous nous sommes mis en ordre de marche et collectivement nous y parviendrons. Certes, c’est mon défi personnel en tant que responsable qualité, mais cela reste le défi de l’établissement. De mon côté je suis là pour cadrer et accompagner, cependant, j’ai envie que les professionnels et les équipes, qui seront eux réellement évalués, soient mis en valeur.

Je n’ai pas de jour précis, mais je pense surtout à la force de l’HPEL qui ressort durant chaque situation de crise que nous avons pu vivre, cet aspect collectif et familial, où tout le monde s’entraide afin de remonter la pente. Au quotidien, nous ne nous en rendons pas spécialement compte car chacun est à son poste, mais dans les difficultés le regroupement est bien présent.